Côtés RP
••Nom: Encore un mystère, qui peut-être jamais ne sera résolu...
••Prénom: Maxeen, probablement...
••Âge: A cela nul n'a de réponse...
••Groupe demandé: Shiki, ou autre peut-être... Jirou...
« 03.09.1976
Hier, cette jeune femme est revenue me voir. A chaque fois que je la vois, je ne peux m’empêcher de me demander si elle est réellement en vie; bien que nous ne nous sommes rencontrés il y a à peine trois jours. D’ailleurs, je ne sens aucune chaleur provenant de son corps: est-elle malade? Je ne sais pas, mais toujours est-il qu’elle vient, c’est-ce qui m’importe le plus. En effet, je suis seul, très seul. Ma sœur étant morte, je me retrouve à présent seul, face au temps qu’il me reste à vivre. D’ailleurs, je n’ai même plus envie de vivre. Mais peut-être que le fait de l’avoir rencontré m’aura empêché de me tuer? Peut-être, car bien que j’ai une arme à feu à mes côtés, je n’ose la prendre pour me tirer le coup fatal…
Je pense qu’elle est perspicace, au point de savoir ce que je comptais faire. Mais toujours est-il qu’elle reste froide envers-moi: comme si quelque chose l’empêchait de me parler vraiment. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi elle reste à une certaine distance de moi. Je me demande si elle n’est pas timide…? Peut-être, peut-être. Toujours cette vague réponse…
Malgré ce fait, je suppose qu’elle reviendra me voir cette nuit: elle ne m’a toujours pas dit « Adieu » …»
« XX.XX.1984
Chaque jour; ou plutôt nuit; que je la vois, j’arrive un peu plus à la connaître. A présent, il y a diverses choses que je peux dire quant à son caractère si unique. « Unique » car elle est particulière: bien plus que ce mot ne peut le décrire. Elle me fait même oublié le temps…
J’ai vite appris à appréhender son habituelle froideur. Ou peut-être la glace de son cœur, car elle est tellement froide que jamais je ne la vois avec un autre masque que celui de l‘indifférence. Aussi, elle ne se laisse pas surprendre; du moins elle n’a jamais été étonnée de quoi que ce soit; et elle me dit souvent que je suis bien plus prévisible que je ne le pense. On peut dire qu’elle m’aura compris plus vite que je ne l’aurai comprise. D’ailleurs, elle reste à mes yeux toujours aussi incompréhensible; quoi qu’un peu moins après ces quelques années…
Bien qu’elle soit d’une rare beauté, elle n’en reste pas moins glaciale. Et pourtant, elle n’en reste pas moins une personne étant capable de comprendre tout le monde. En fait, j’ai l’impression que depuis que je l’ai rencontrée, je ne parle plus que d’elle: peut-être m’a-t-elle envoûté? A cela je ne peux rien dire; ou plutôt écrire. Je pense qu’en elle-même, c’est une personne très attirante bien que l’on ai l’impression qu’elle soit trop glaciale pour l’être. Mais d’où vient cette sensation? Je me sens comme attiré vers elle bien qu’elle ne cesse d’être froide avec moi: elle pourrait même me repousser. J’ai l’impression d’être tombé amoureux de la mort bien que ce ne soit pas ma dernière heure, bien que la mort soit presque dépourvue d’amour envers les autres…
En effet, l’amour est une des choses dont elle n’aime pas parler. Je ne cesse de me demander comment elle réagirait si je lui disais ce que je ressens pour elle. Mais même si elle devait me mépriser à cause de mes sentiments si cruels, jamais cette jeune femme que j’aime tant ne me regardera de haut. Je le sais car même si je ne suis qu’un véritable imbécile, elle ne l’a toujours pas fait. Je pense que cela fait partit de son charme…? En tout cas, il est certain qu’elle n’aime pas beaucoup s’approcher des autres. D’ailleurs, elle m’a dit et répété de ne jamais l’inviter chez moi, ne serait-ce même pour une seconde. J’ignore pourquoi mais je sens qu’il y a quelque chose qu’elle garde secrète quant à cette demande. En tout cas, jamais je ne lui demanderai pourquoi: elle n’aime pas beaucoup qu’on lui pose des questions: je le sais mieux que quiconque, selon elle… Aussi, je la trouve très distante, très solitaire… Est-ce dût à sa froideur? Je ne pense pas, mais peut-être pense t-elle qu’être seule est mieux que de vivre à plusieurs. Encore et toujours, je soupçonne sa froideur…
Il n’empêche qu’elle est très perspicace. Elle peut deviner chacune de mes pensées déjà même si ce n’est pas grand-chose. Mais réussir à deviner ce que j’ai pu faire dans la journée sans même me voir, juste à cause de mon odeur et de ce qu’elle peut voir… Ses sens sont très aiguës en fait, d’autant plus qu’elle peut se montrer très philosophique à certains moments. Je suppose que toutes ses pensées sont philosophiques, en vue de ce qu’elle me dit de temps à autre.
Par ailleurs, je ne connais pas beaucoup de ses passions, de ce qu’elle aime ou déteste. Dernièrement, elle m’a dit qu’elle aimait beaucoup lire. Elle m’aura notamment cité le célèbre roman de Bram Stoker, « Dracula ». Personnellement, je ne l’ai jamais lus car les histoires de vampire ne m’attire pas trop. Une nuit, elle m’en aura fait un magnifique résumé, très explicite. A présent, je me demande si elle ne se considère pas elle-même comme une de ces créatures de la nuit. C’est peut-être aussi à cause de cela qu’elle ne vient me voir que la nuit, et qu‘elle dit que les miroirs ne reflètent que la vanité de l‘Homme. Une phrase tirée de ce livre, justement. Il n’empêche qu’elle est très cultivée et qu’elle m’apprend beaucoup de choses comme par exemple la musique. Elle est très douée et joue de tout les instruments. Chaque son qu‘elle produit devient doux à mes oreilles, et lorsqu‘une mélodie est joué je ne peux qu‘être ravi de l‘écouter. Aussi, elle a un don en chant: sa voix est si belle, si douce. On en oublierait presque sa froideur habituelle, mais cette mélancolie qui apparaît lorsqu’elle chante est troublante. Mais cela n’empêche pas à sa voix d’être magnifique. Je ne pense pas en avoir entendu d’aussi belle durant tout ma vie. Il y a aussi ses superbes dessins. En effet, elle est une artiste dans tout les domaines…
Je dois m’arrêté d’écrire, voilà que le soleil se couche. De ma maison; située en hauteur; j’arrive à voir les moindres couleurs de l’horizon devenu brûlant. Et de loin, je voit une ombre noire se détacher au fur et à mesure que le soleil se couche. C’est elle… Je viens de me rendre compte qu’elle n’arrive jamais en retard à nos rendez-vous, voire même en avance. Elle ne doit pas aimer le fait d’être en retard ou de faire patienter l’autre…? »
« XX.XX.XX
Toujours je doute. Depuis que je l’ai vu, je ne cesse de me demander si le temps passe: déjà je ne compte plus les années. Jamais elle n’a changé tandis que moi, pauvre humain, je commence déjà à avoir les marques de la vieillesse sur ma peau. « Déjà », car lorsque je l’ai rencontré je n’avais alors que vingt ans…
Ce jour-là, je regardais le ciel, tout simplement. La nuit était belle, mais sombre: tellement sombre que le mal semblait s’en emparer, peu à peu. La seule source de lumière était la lune, cet astre d’argent. Soudain elle m’apparie comme elle m’apparait encore aujourd’hui: ses cheveux d’argent, de la même couleur que ce soleil de nuit, volant au gré de la brise de nuit. Ils étaient longs, très longs: ses doux fils de soie lui arrivaient jusqu’aux genoux, coupés en dégradés. Je remarquais en me levant, que ses cheveux cachait la moitié droite; du moins, de mon point de vue; du visage. Je pus remarquer aussi que cette jeune fille, ce doux mirage, avait plusieurs mèches de cheveux tiré vers le dos de sa tête, attaché en un chignon qui laissait une bonne partie de ces mèches libres.
Cette nuit-là, ses cheveux semblaient avoir capturé la lumière de la lune, devenant la seule lumière qui pouvait m’éclairer en cette nuit. Mais ses cheveux, aussi beaux étaient-ils, semblaient cacher un lourd secret: j’en concluais qu’elle avait quelque chose à cacher et qu’elle était d’ailleurs très secrète, ne se montrant aux regards des autres qu’en de rare occasion…
Puis je finis par regarder ce mirage de lune plus précisément, plus attentivement. Son unique œil; sous un sourcil fin; visible, en forme d’amande, était à demi-fermé et me regardait froidement avait de longs cils noirs comme cette nuit. J’avais l’impression d’être emprisonné dans la glace en la regardant: je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais que la regarder. Cet œil, aussi froid était-il, semblait me regarder pourtant avec un semblant de mélancolie. Peut-être essayais-je d’éviter cet œil d’un bleu indescriptible, ce bleu à la fois de mer et de fleur de lin, de ciel azur et de nuit. Puis le vent souffla sur les quelques mèches de cheveux couvrant l’autre moitié de son visage pour me laisser voir son second œil. Je voyais tout à fait ce qu’elle voulait cacher mais n’en voyait pas la raison: en effet cet œil était gris. Un gris de métal, peut-être même de pierre, semblant encore plus insensible que l’autre. Et pourtant toujours cette mélancolie, encore. Puis ce vent cessa, replaça la mèche exactement comme elle était auparavant, et la brise de nuit revint. Cette douce brise, qui me laissa voir cet œil qu’elle voulait tant cacher: peut-être son histoire l’avait-elle forcée à ne pas le montrer à l’humanité. Mais ce n’était probablement pas la peur d’être rejetée…
Toujours glacé, j’étais pourtant détendu, comme si la glace de son regard ne me faisait plus aucun effet et pourtant il me figeait encore. Et pourtant son œil m’obsédait, cet œil indéfinissable et tellement beau; tout comme l’autre. Je regardais sa bouche, essayant de me détacher de cet œil. Une bouche rosée sur son visage fin et pâle. Cette bouche couleur du péché, à la forme si voluptueuse, en dessous d’un nez avec des airs aquilins mais qui lui seyait à merveille. Mais son visage était assez grave, indifférent. Elle était insensible et tellement mystérieuse: était-ce son apparence ou son aura, qui provoquait cette effet? J’avais pourtant l’impression qu’il s’agissait d’autre chose, quelque chose que cette jeune fille cachait en elle, dans son cœur qui probablement était gelé par son indifférence…
Et pourtant, et pourtant… J’avais l’impression à ce moment qu’elle ressentait quelque chose qui ne s’exprimait pas sur son visage, une chose qui n’osait sortir…
Finalement, je réussi à bouger, et avançait vers elle.
Elle avait l’air d’avoir le même âge que moi en vue de ses formes. Sous sa chemise d’un blanc impeccable, par-dessus sa gorge, une bosse était présente: probablement un bijou qu’elle ne voulait point montrer ce qui me laisser penser qu’elle avait bien des choses à cacher. Sa taille, fine, semblait assez fragile: elle semblait assez fragile déjà, faible avec son teint de nacre. Ses longues et belles jambes couverte par un pantalon noir et de longues bottes de la même couleur; lui arrivant un peu au dessus des cuisses; semblait supporter un poids assez léger. Et ses mains, ses douces mains. Elles étaient longues et fines, parfaites pour jouer au clavier. Et la peau qui recouvrait tout le corps de cette jeune femme semblait si douce, et cette couleur de nacre…
Jamais je ne l’oublierait, il me serait impossible de l’oublier. Elle est tellement différente de moi, semble si insensible. Je sais qu’il s’agit d’un amour à sens unique, entre un humain et une créature mystérieuse, un vivant et un mirage. Elle semble être une princesse et moi un simple roturier, elle semble être un mirage et moi… Une personne vivante. »
† Première Morsure †« 03.06.06
C’est la première fois que j’écris une date depuis que j’ai oublié le temps. Pourquoi? Car elle m’a dit que dans trois jours, la mort viendrait trancher mon âme. Elle m‘a aussi rappelé le jour où nous sommes: le samedi 3 juin. Moi qui, depuis peu de temps, n’ai plus d’envie suicidaire, suis choqué. Je ne met pas sa parole en doute, puisque je sais qu’elle peut prévoir certaines choses grâce à ses rêves. Je ne l’ai découvert qu’hier, lorsqu’elle m’a annoncé son proche départ. Elle me parle de plus en plus, s’ouvre petit à petit. J’ai l’impression qu’elle sera mon assassin: mais cela ne me dérange pas du tout, au contraire. Quitte à ce que l’on me tut, je préfère que ce soit elle. D’ailleurs, elle me l’a précisé lorsqu’elle m’a annoncé ma prochaine mort:
« Dans trois jours, je devrais prendre ton âme… »
Je ne lui ai pas demandé pourquoi, car je sais qu’elle n’aime pas qu’on lui pose des questions. Elle n’a jamais aimé ça, je ne le sais que trop bien. Pourtant, il y a certaines choses que j’aimerais lui demander avant que je ne quitte ce monde, notamment une: son histoire…
Jamais je ne l’ai entendu prononcer son propre prénom. Alors ce soir, lorsqu’elle viendra, je compte lui demander. Et déjà je vois le soleil se coucher. Pourquoi la nuit mange t-elle si avidement le jour? Voilà que j’écris comme parlerait cette jeune femme. Tout cela est stupide, vraiment. Mais la réponse à cette question n’est autre qu’un cycle, tout simplement. Le jour mange la nuit qui mange le jour… En fait, ce n’est qu’une succession d’action… De la même action. Le ciel s’embrase, il brûle puit devient de plus en plus sombre. Je vois son ombre s’approcher, noire. Je n’ai jamais compris pourquoi elle venait; depuis près de 22 ans; lorsque le soleil se couchait: pourtant les vampires ont peur du soleil… Non? Je devrais lui poser la question, à moins que son histoire ne me le révèle… Elle arrive, se tient devant pas porte: pourquoi ne rentre t-elle pas? Cela dure depuis notre rencontre. Alors finalement, je l’invite à rentrer. Oui, je lui parle tout en écrivant, mais je compte bientôt lâcher ma plume pour aller lui ouvrir la porte. Finalement, avant ma mort, je pense l’inviter à rentrer…
J’ai vite repris ma plume lorsque je me suis réveillé. En effet, elle a accepté de me raconter son histoire, mais aussi et surtout de me dire son nom: « Maxeen ». Il lui ressemble tellement: il est si unique, rempli de mystères… Tout comme elle.
Je compte retranscrire son histoire telle qu’elle me l’a raconté; du moins une partie comme elle n’a pas eu le temps de tout me raconter. C’est bien la première fois qu’une histoire de vampire me passionne autant, et j’espère bien pouvoir l’écouter jusqu’au bout et l’écrire de sorte à ne pas oublier. Je ne veux pas que mon âme oublie cette jeune femme… Je ne veux pas qu’elle oublie Maxeen…
« Mon histoire… La première chose dont je me souviens est de m’être réveillée durant une cérémonie funéraire. Il n’y avait qu’une seule personne dans la salle et cette dernière semblait étonnée, choquée… Horrifiée. Qui était-ce? Je ne sais. D’ailleurs, je ne le saurais sûrement jamais. Pourquoi? En réalité, j’avais tout oublié: j’étais devenue amnésique. Impossible de me souvenir de ce qui m’était arrivé auparavant, impossible de me souvenir pourquoi j’étais dans ce cercueil. Mais je savais une chose: j’étais morte, et la femme en face de moi le savait aussi. Oui, parfaitement morte. Mon corps était froid, glacé, ce qui me prouvait que j’étais morte depuis déjà quelques temps. Et pourtant, cette femme déjà âgée, encore terrifiée, s’approcha de moi tout en ouvrant ses bras pour m’accueillir.
Je ne la connaissais pas, mais n’éprouvant rien, je la laissait faire. Elle m’étreignait tendrement, tout en pleurant. « Tu es revenue » disait-elle, le répétait-elle. Alors elle tenta de me soulever du cercueil de bois. Elle n’y parvint pas, alors je finis par me relever seule. Cette vieille femme, avec son grand sourire, me souhaita un bon retour. Et pourtant, je savais que derrière ce sourire se cachait l’horreur, la peur… Je fis comme si de rien n’était, ignorant sa crainte quant à mon retour. J’appris plus tard que j’étais « un échec », un « Vampire » mais n’ayant pas forcément besoin de sang pour survivre, capable de manger la nourriture des humains… Je ne voyais pas comment cela pouvait signifier que j’étais un « échec ». D’ailleurs, je n’ai toujours pas compris pourquoi. Mais ce n’était pas ce qui me préoccupait à ce moment. A ce moment, je ne ressentais rien. Cette femme du nom de « Mary » commençait à me montrer à tout le monde, comme un animal de foire. Alors le sentiment de la mélancolie me vint: celui d’être encore en vie. « Pourquoi? » me demandais-je sans cesse, tandis que les gens me regardaient comme un monstre. A ce moment, ils n’auront pas réalisé que les monstres n’étaient pas forcément ceux dont l’apparence était étrange ou ceux qui ressuscitais. En réalité, les véritables monstres sont ceux qui auront versés plusieurs litres de sang. Alors lorsque je sortais la nuit, l’on me lançait des pierres. Partout. Et à chaque fois, mon corps se régénérait. Je n’étais pas humaine à leurs yeux, je n’étais qu’un monstre d’outre-tombe, un humain déchu, et bien d‘autres choses que le Seigneur avait abandonné. En plus d‘avoir peur de mourir à cause du soleil, j‘avais peur de mourir sous les pierres que me jetaient les habitants du petit village où j‘habitais…
Puis une nuit, je finis par vouloir me suicider. Je n’en pouvais plus, je ne pouvais plus supporter tout cela. Je me tailladais les membres, mais toujours mon corps se régénérait. Même en essayant de me planter un ciseau dans le cœur, je n’arrivais pas à mourir: « Comment faire? » me demandais-je? Alors j’y repensais: « Les vampires ont peur du jour! Ils le craignent plus que tout! Alors c’est peut-être ça, la solution… »
Et un beau jour, je réussie à échapper à la vigilance de la vieille femme qui me gardait enfermée le jour pour sortir. Je me souviens de ce ciel bleu, et ce soleil brillant… Je me souviens aussi que tous étaient étonnés de me voir sortir de cette prison et de me voir sous le soleil. Non, je ne brûlais pas, je ne me réduisais pas en cendre. Je n’étais même pas blessée. Alors je compris que je ne pouvais pas mourir…
Le soir même, la vieille femme me frappa, et voyant que mes blessures se régénéraient juste après ses coups, elle m’expulsa. Dans mes habits de funérailles d’un blanc sale, je déambulais dans les rues ne comprenant pas la raison de mon existence: pourquoi étais-je née de cette façon? Comment étais-je devenue ce que je suis devenue? Je n’en savais rien et encore aujourd’hui je ne peux rien expliquer. A ce moment, je savais qu’un nouveau voyage commençait pour moi… »
Son histoire déjà commençait par un drame. Elle aussi, voulait se donner la mort. Je comprenais parfaitement pourquoi bien que je ne fus jamais dans cette situation… Et les villageois, ne lui avait-ils rien dit sur son identité? Qui elle était? Comment était-elle morte? Je lui posait la question, sur le toit de ma maison. Alors une brise souffla pour tirer les cheveux couvrants la moitié de son visage. Puis elle me regarda droit dans les yeux. Son regard me figea sur place, tout comme la première fois…
« Dirais-tu à ce que tu considère comme un monstre ce qu’il est vraiment? Qui il est? Pourquoi est-il devenu ce qu’il est? Ou lui jetterais-tu des pierres de sorte à le faire repartir d’où il est venu? »
Je ne trouvais rien à redire. Il est vrai que j’aurai jeté des pierres, comme les autres…
Finalement, elle regarda le ciel, mélancolique. Je ne l’avais jamais vu comme cela, et son masque venait de se briser. Face à moi, un être mort et pourtant vivant qui ne songeait qu’à repartir dans l’au-delà. Du moins, à présent, ce n’était plus le cas, et pourtant il restait des vestiges de ce sentiment lorsque je vis une petite larme perlé au coin de son œil. Alors finalement, même elle pouvait pleurer…
C’est alors qu’elle s’enfuit. Déjà. Je criais de toute ma force les seules excuses que je pouvais dire. Cette nuit-là, j’avais découvert une toute autre personne que la jeune femme que je connaissais. J’avais découvert « Maxeen », celle qui m’avait redonné courage…
† Seconde Guerre †« 04.06.06
Encore une fois, le ciel se couche et je vois son ombre, encore plus noire que d’habitude. Je pense qu’elle est en colère. Et pourtant, elle vient quand même s’asseoir sur le toit. Je pense la rejoindre bientôt, j’écrirais ce qu’elle m’a dit ce soir…
« Petit oiseau dans sa cage, quand nous rencontrerons nous…? Peut-être à la prochaine lune, me répondit-il… »
Alors je lui demandais ce qu’elle disait.
« Rien… » me dit-elle. Elle n’a vraiment pas l’air de bonne humeur et pourtant elle me propose d’écouter la suite de son histoire. A présent je ne dirais plus rien et me contenterai d’écouté ce qu’elle me racontera et ce jusqu’à mon dernier jour. Jusqu’à qu’elle prenne monde âme…
« Oui, un nouveau voyage… En réalité, je voulais échapper à toutes ces personnes qui m’avait tant fait souffrir: je n’en pouvais plus. A quoi bon te le cacher: la paix n’existe pas pour le « monstre » que je suis. Et pourtant, pour éviter de trop souffrir, je décidai de partir. Cette vieille femme m’aurait encore plus frappée, plus maltraitée jusqu’à que mort s’en suive. Enfin, jusqu’à que sa mort s’en suive… »
Elle avait tellement accentué le « sa » que je compris vite ce qu’elle voulait dire…
Côtés Non-RP
••Prénom: Just call me "Maxeen"
••Âge: Il n'y a aucun rapport... Entre l'âge et la mort...
••Comment avez vous trouvez ce forum? : Via un partenariat...
••Code: Je ne suis pas Abel... Je suis ce que je suis, et à cela rien n'y changera...
••Autres : Je dirais que l'organisation entière du forum est à revoir; en tout cas niveau catégories et forums; que le graphisme n'est pas très élaboré et qu'il y a beaucoup [trop] de fautes d'orthographe...