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| ••Maxeen, ou la galerie tordue... | |
| | Auteur | Message |
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Maxeen
Messages : 6 Date d'inscription : 05/01/2011 Localisation : In a different world, in the twisted watch-making......
| Sujet: ••Maxeen, ou la galerie tordue... Dim 9 Jan - 2:19 | |
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| | | Maxeen
Messages : 6 Date d'inscription : 05/01/2011 Localisation : In a different world, in the twisted watch-making......
| Sujet: Re: ••Maxeen, ou la galerie tordue... Dim 9 Jan - 2:21 | |
| Amour… Haine… Paix… Guerre…
Ah, j’ai rêvé éveillée, Je ne veux plus me réveiller, Ne plus jamais voir cette réalité: Encore moins la vérité.
Ce qui est fait est fait, Plus jamais je ne reviendrais, Doucement, lentement, Affreusement, c’est apeurant.
L’amour est stupide, Doucement, il se dilapide, Tout cela est sans sens: Je verse cette essence…
Je regarde le ciel, Et je pense à « elle ». Pourquoi est-elle là? Pourquoi? Pourquoi…
A chaque fois que je me replonge, A chaque fois j’y songe, Ah, que l’amour est charmant, Ah, que l’amour est violent.
L’amour est stupide, Doucement, il se dilapide, Je ne veux plus voir ce ciel bleu: Alors j’y met le feu…
S’il te plait: ne par pas… Non, ne vas pas là-bas… Ne fais pas ça… Pourquoi? Pourquoi…
*cri*
L’amour est stupide, Doucement il se dilapide, Et je brûle comme un papillon, Brûle comme toute ces saisons…
Ah, l’amour est stupide, Doucement il se dilapide: Paix et guerre, Paradis et enfer, Nous nous rejoindrons, Dans de grands frissons…
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Ce doux souvenir, Me fait sourire, Tandis que tu pars, Loin de moi, quelque part...
Je t'aimais, Tu m'aimais, Car même tu es partis, Jamais je ne t'oublie.
Doucement je te vois, Tu me parles, doucement, Mais je n'entends pas ta voix, Et pourtant je te comprend.
Même si tu es partis, Moi je suis en vie, Et je te remercie, De m'avoir donné vie.
Et je t'aime toujours, Dans mon cœur chaque jour, Tu reste et restera, Jamais tu ne disparaîtra,
Que la mort soit passée, Que la cloche ai sonnée, Que tu sois enfermé, Que tu sois enterré...
(Entre-nous, je ne l'aime pas...)
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Prologue: Imprisoned in a world unknown Qui suis-je? ... Que suis-je? Pour le moment, je ne peux vous le dire, mais je peux tout de même dire une chose: l'histoire que je vais vous raconter est loin d'être une histoire "à l'eau de rose", ou encore un conte de fée. En effet, cette histoire est noire, mais je ne sais si elle le sera éternellement: tout dépend du ton que vous utiliser pour la lire. Personnellement, je vous raconte cette histoire d'un ton noir, mais ne pouvant vous influencer, je me contenterai d'écrire l'histoire et de vous la faire partager, de sorte à ce que cette valse noire soit éternelle. Mais commençons cette fameuse histoire, avant de perdre trop de temps...
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Il était une fois, elle aurait tellement voulut que son histoire commence comme tel, comme un conte de fée. Pourtant, elle commence par une autre formule, bien plus sombre, décrivant un lieu l'étant tout autant. Qui aurait cru que cette histoire soit possible? D'ailleurs, est-elle réelle? Nul ne le sait...
Une nuit, un jour de pluie, il sentait une présence. Quelle était cette sensation? Il ne le savait pas, tout ce qu'il voulait c'était sortir de ce lieu le plus vite possible. Son corps frissonnant laissait paraître le froid ou encore la peur. Peur de quoi? De cette présence, bien étrange, qui le laissait terrifié dans ce décor si noir et enveloppé des ténèbres les plus sombres, pourtant ce lieu n'était pas l'enfer. Perdu, il ne savait que faire, comme il ne voyait rien il était comme aveugle en ce lieu. Pauvre de lui, il ne savait pas où il était, et encore moins pourquoi. Oui, pourquoi? Lui-même se posait cette question non pas par désespérance mais plutôt par ignorance. L'avait-on envoyé dans ce lieu, ou était-il venu seul? Encore une fois, lui-même ne le savait. Finalement, il se rapprochait de quelque chose mais ce noir, si intense soit-il, couvrait cette chose: il ne la voyait pas, il ne voyait rien.
Essayant d'atteindre le mur le plus proche, il se rendit compte qu'il s'agissait d'une grotte par la paroi rocailleuse. Il essaya de retourner près de cette chose dont il avait sentit la présence, mais il n'y arriva pas, pas encore du moins. Pourtant, il sentait que la grotte se refermait sur lui, ou plutôt il avait l'impression qu'il ne sortirait jamais de cette grotte. Pourtant, il réussi à atteindre le fond, il le sut grâce à quelque chose de froid, glacial: une chaîne...
Par la suite, il tomba sur ses genoux, épuisé. Non, pas totalement, car il trouva la force de se relever pour découvrir la raison de sa présence ici. Il s'agrippa à la chaîne, pour toucher ce qui pourrait l'aider. Ce n'était que de la glace, inutile et sans intérêt. Mais pas pour lui, car il pensait qu'il y avait quelque chose en ce morceau d'eau et de vent qui pourrait l'aider à sortir de ce lieu, à revoir la lumière du jour qu'il aimait tant. Son seul espoir était donc ce morceau de glace à l'allure indifférente par le toucher. Il frissonna encore plus lorsqu'il caressa ce morceau de glace, se tenant encore par la chaîne comme si il se tenait à un fil d'araignée pour pouvoir sortir de ce lieu qui semblait être pour lui l'enfer. Mais il lâcha prise pour retomber sur ses genoux mais sans lâcher cette chaîne. Son corps se refroidissait et, dans une dernière prière, il cria des mots le plus fort possible...
Finalement, son corps devenu froid s'éteignit définitivement, il était blanc de peur et blanc de froid, la seule couleur que l'on voyait était le rouge colorant sa peau, ce rouge qui imprimait le côté droit de sa poitrine. Cette fois-ci, la seule lumière qu'il vit fut la mort en elle même lorsqu'il sentit que cette présence s'animait de plus en plus, comme si elle aspirait sa vie. Pourtant, il était heureux d'avoir put voir cette dernière lumière, bien qu'il fut conscient qu'il ne pourrait plus jamais voir la lumière du jour réel. Son âme s'éteignit, laissant le corps froid sans vie nager dans ce rouge passion, doux carmin. Pourtant, ce corps voulait encore être animé. Pourquoi? Sa main tenait toujours cette chaîne si froide, qui aurait put lui redonner vie pour qu'il puisse voir la lumière du jour, une dernière fois...
Son sacrifice ne fut pas vain car la glace qu'il avait touché, enchaînée par la froideur, se cassa en mille morceaux d'étoiles resplendissant dans les ténèbres, ces étoiles se posant sur le rouge qu'il venait de verser. Puis elle apparue libérée de la glace et de ces chaînes qui l'enfermaient dans un repos presque éternel. Elle avança vers cet homme qui n'avait pas retrouvé la lumière de son jour, le regardant indifféremment. Elle s'agenouilla à ses côtés, pour voir qui était le fou l'ayant libéré. Oui, le fou, car elle aurait dut rester emprisonnée dans cette grotte pour cette éternité qui ne l'attendait plus à présent...
Ce n'était pas le fait qu'elle regrettait ses chaînes, juste le fait que, comme cet homme, elle ne se souvenait plus. Plus de rien. Comment sortir de la grotte? Elle ne le savait pas, elle avait tout oublié, sauf une chose. Elle était perdue ici, elle ne savait comme sortir de ce lieu si sombre. C'est alors qu'elle eu cette idée de rendre vivant ce que ne l'était pas, de donner une âme complètement artificielle à un objet sans vie. C'est de cela qu'elle se souvenait, c'était le seul souvenir qu'elle avait gardé depuis son emprisonnement par ces chaînes...
Elle se leva soudainement, et eut un air rêveur, absent. Dans ce lieu si sombre, elle ne savait pas à quoi ressemblait ce fou, ni à ce qu'elle ressemblait ayant tout oublié. Triste vérité, et pourtant vraie. Pourtant, elle essaya de "voir" à travers les ombres si denses ce à quoi ressemblait cet homme. Mais elle abandonna comme elle ne voyait rien, pour ensuite s'abandonner à ses pensées qui restaient mystérieuses. Si elle ne voyait pas, alors elle ferai autrement pour que ces chaînes ne puissent plus l'emprisonner. Elle ferma les yeux, lentement. Un moment passa avant qu'elle ne les ré-ouvre. Lorsqu'elle finit par sortir de ses pensées en ré-ouvrant ses yeux, une lumière éblouissante enveloppa la grotte pour faire disparaître les ténèbres de ses yeux, elle voyait le monde extérieur dut moins elle l'imaginait comme tel: éblouissant.
Se souvenant de cette unique formule, celle qui était entre le monde des morts et celui des vivants, entre l'enfer et le paradis, elle réfléchie: ce n'était pas qu'il fallait sacrifier quelque chose, ou encore exécuter une de ces danses ridicules, mais le fait était qu'elle risquait de mourir. En effet, le repos éternel emprisonné par les glaces et les chaînes ne la dérangeait en aucun point, mais ce repos, si il était éternel et qu'elle devait aller ailleurs la dérangeait vaguement, en vue de son expression invisible dans le noir et de ce soupir qu'elle lâcha, ceci pour la deuxième fois. A quoi bon le cacher, elle était agacée par ce fait, mais elle ignorait encore tout comme nous-même ne savons rien de la suite avant d'en lire les prochaine lignes. En fait, elle avait tout simplement perdue la mémoire, du moins une majeure partie! C'est peut-être pour cela qu'elle est tant agacée par le fait qu'une personne inconnue se sacrifie pour cette fille sans aucune mémoire existante...
Finalement, après une longue réflexion, elle eut une autre idée que de ramener une âme d'entre les morts: créer une âme artificielle. Ce sort était simple, même si généralement l'âme ne restait qu'une journée ou deux. Tout ce qu'elle voulait à ce moment c'était de sortir de cet endroit, et elle était prête à tout, jusqu'à donner un morceau de sa vie si longue bien qu'elle ne le sache pas. Les paroles venaient seules, bien qu'elle ne s'en souvienne plus. Peu à peu, les mots se bousculaient dans sa tête, tous voulaient sortir le plus rapidement possible mais elle ne céda pas car elle devait se concentrer: pour une personne venant de se réveiller d'un long sommeil tout cela était très dur, peut-être trop. Puis elle commença à prononcer des mots, au hasard pour elle mais qui ne l'étaient pas vraiment...
-L'infini créa le temps, l'espace créa la terre. Quant à moi, je donne vie à cette âme de temps qui habitera ce corps de terre... Je te donne le droit de vivre...
Elle réfléchit un moment. En effet, il fallait à présent donner un nom à cette âme artificielle. Quel serait son nom? Dans ses pensées, elle réfléchit à quelque chose chose qui inspirait à l'extérieur, un nom qui donnait vue sur le jour et la nuit, un nom qui réunissait tous les mondes. Après de courtes secondes, elle donna son nom à cette âme, un nom qui réunissait et séparait tous...
-... Ciel...
Ce fut le dernier mot prononcé avant que la lumière n'envahisse les ténèbres. Tout devint lumière et pus une seule ombre ne survécu. Tout était claire, mais trop, impossible de voir ce qu'il y avait en ce monde qui était auparavant lumière: c'était encore plus irritant que les ténèbres. Heureusement, aucun de ces regards égarés n'essayaient de traverser les ténèbres pour voir ce qu'il se passait dans ces derniers car la lumière aurait rendu leur vision impossible: aveugle aussi. Oui, les ténèbres sont peut-être représentés comme la nuit et ses cauchemars mais la lumière n'est pas mieux puisqu'elle peut plonger ceux qui la regarde trop dans un éternel cauchemar. Mais passons. A présent, l'histoire va réellement commencer. Ne croyez pas que ce récit se déroule dans ce monde où vous vivez car il en est autrement. Oui, ce monde ressemble au votre, c'est un fait, mais le nom qu'il porte est différent puisqu'il est le parallèle d'un autre: du votre. Ce nom? Simple et court, pouvant vous plonger dans un éternel se constituant d'un seul mot qui est son nom: Rêve...
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Chapitre I: Le départ
Pour le moment, j'espère que vous aviez compris? Oui, un autre monde et complètement différent du votre et pourtant, la réalité de ce monde est à présent complètement différente. Suivez-moi plus loin, à travers l'espace du temps pour comprendre la suite, toujours accompagnée, pour ma part, d'un ton noir tel les ténèbres.
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Comme le monde peut paraître magnifique! Des arbres nombreux, aussi différents les uns des autres et tellement grands! Tous cachaient la lumière du soleil, dans une forêt loin de l'humanité. L'herbe verte et folle était haute, toute fourchue et sauvage. Quelques fleurs, ici et là, colorées et joyeuses, essayaient de trouver la lumière du soleil car cachées par l'herbe envahissante. Coccinelles, papillons et autres insectes voletaient entre la terre et le ciel, évitant les feuilles des arbres environnants. Un véritable rêve. Oui, juste un rêve, car il y a un moment où l'on doit se réveiller.
Aujourd'hui était un jour comme les autres: la ville délabrée et grise d'un côté et de l'autre l'impression d'une incessante guerre depuis des années. Les rues goudronnées étaient complètement défoncées, les bâtiments détruits. Aucune lumière dans ce monde: le jour n'existait plus depuis quelques années, bientôt un siècle. Un siècle déjà que l'Homme avait, par sa folie la plus grande, détruit la nature. Cette dernière n'existait plus: ils l'avaient tué. Pauvre nature, pauvres fleurs. Il n'y avait plus aucun arbre: juste des buildings d'une centaines d'étages pour les remplacer. Tout était gris, plus aucune couleur ne régnait en ce monde: même pas le bleu sombre de la nuit, même lui avait disparu et seul les ténèbres régnaient en maître dans ce monde. Oui, l'Homme avait tellement avancé dans la technologie que la douce verdure avait été remplacée par la dureté du métal gris et sombre. Aussi ce dernier n'était même pas rouillé: il y avait bien longtemps que la pluie avait cessée de tomber: presque en même temps que Mère Nature avait été assassinée par son ?uvre soit disant civilisée. Cette « ?uvre » était bien narcissique de se prétendre « pou la paix », alors qu'elle se faisait guerre. Rien que la guerre avait fait disparaître les pavés de « la vieille ville », les souvenirs se sont peu à peu estompés de la mémoire des « survivants » de ces guerres et le ciel sombre et monotone de la Terre avait fait perdre à ces derniers leur envie de vivre et leurs ambitions: notamment celle de faire revivre la nature. A quoi bon le cacher: la monde était devenu bien sombre en à peine un siècle, même moins. Elle était là, la réalité: plus aucune couleur et juste le gris du monde.
C'était bien triste à voir: l'eau avait disparue et il n'y avait plus les mers ni les océans et même les pôles glacials jusqu'aux icebergs avaient disparus. Plus aucune trace de l'eau dans ce monde noir. Il n'y avait plus aucuns êtres vivants sur cette terre délabré: tous avaient disparus dans la famine ou dans les maladies, suite à la dernière guerre mondiale, et seuls leurs os pouvaient témoigner de leur présence pendant cette époque. Cette fois-ci, ce n'est ni un rêve ni un cauchemar: comme dit précédemment « Elle était là, la réalité », et c'était bien là la plus grande tragédie causée par l'Homme et son égoïsme. La seule échappatoire ne se trouvait pas dans ce monde ni dans l'espace et encore moins dans la réalité: elle était dans l'irréel et le rêve, l'idéal de ceux que l'on appelait « humains », à l'époque, et qui aujourd'hui se faisait appelé les « survivants », survivant d'un bien triste monde en débris. Vous vous demandez peut-être comment peut-il y avoir la moindre trace de vie en ce monde? C'est, certes, impossible, et pourtant l'Homme aura transmis son héritage à d'autres créatures, des « créatures » parce que différentes de l'humain normal et dit « civilisé » qui pourtant les avaient reniés. Ces « créatures » étaient les « survivants » et les seuls à pouvoir survivre dans ce monde si triste et sans vie. Rejetés, ces « monstres » avaient pourtant forme humaine mais le fait de les utiliser pendant la guerre leur aura donné le « droit » d'être rejetés du monde et souvent ils étaient mise à part du monde et personne ne les acceptait. C'est bien connu: « L'humain a toujours eu peur de ce qui pouvait être plus fort que lui jusqu'à même rejeter toutes les espèces supérieurs à lui-même ». En tout cas, ces « créatures » étaient à présent les « survivants », héritiers de ce que lui avait transmis l'humain au plus grand malheur de certain. Oui, car ces « survivants » ne pouvaient plus supporter les humains à force du temps et de la maltraitance même loin du monde. Toujours aussi triste à dire: les héritiers de l'Homme avait été il y a bien longtemps les victimes de cette folie complètement humaine et égoïste...
Ô douce folie qui a fait de ce monde un enfer, ô tristesse et larmes de chacun. A quoi bon chercher l'espérance du paradis en ce monde lorsque seul un monde peut tout nous faire oublier: le Rêve. Toujours dans les pensées des gens, la rumeur disait qu'il fallait entendre le « Rêve ». Enfin, ce n'était qu'une simple rumeur...? Nul ne le savait car personne ne l'avait entendu. En tout cas, une chose était sûre: il existait, cet autre monde. Pourquoi en étions-nous si sûr? Tout simplement parce qu'à l'aube de la vie, le dernier humain aura confié comme héritage le secret de cet autre monde. Ce dernier humain n'était pas si important: il était même détesté par les « créatures ». « Monstres » les appelait-il, pourtant affectueusement bien que le mot soit dur pour eux. A chaque fois, et même la dernière, il leur disait que le Rêve était éternel et qu'ils devraient tous attendre le « moment ». Enfin, ce n'était qu'un vieux fou disait-on bien que tout le monde l'ai mystérieusement crut. En tout cas, chacun attendait ce doux moment. Quoi que, certains voulaient encore vivre plus tard, loin d'un rêve que l'on disait éphémère et sans sens. Ces personnes là étaient rejetées sans l'être: disons que personne ne les croyait mais on les acceptait...
« Aujourd'hui était un jour comme les autres, demain il en serait de même », voilà le refrain habituel d'un jeune garçon dit fou. Aussi prétendait-on que ce garçon était contre le « Rêve » -aussi bien le monde que celui qui venait vous chercher selon la rumeur- et donc dangereux. Il était assez exceptionnel pourtant car possédant une grande intelligence bien qu'il ne s'en serve pas à bon escient. Il était aussi très étrange en vue de son apparence et de son caractère qu'un seul mot pourrait qualifier: « étrange ». Personne ne l'accompagnait et même les personnes de son âge le craignait à cause de ce qu'il disait et ce à quoi il croyait. Enfin, « à ce qu'il croyait », ou plutôt « à ce qu'il ne croyait pas » car en effet il ne croyait en rien: pas même en Dieu, pas même en le Diable, sans compter qu'il ne croyait pas à ce « Rêve » et le monde se rattachant à ce monde. « Le jour où je verrai en vrai, disait-il, ce « Rêve », je remettrait mon existence en question! » Et tout le monde le croyait fou. Pourtant cela ne l'empêchait pas de fasciner le monde. Son nom? Il ne le connaissait pas car il avait tout oublié lors de ses quatorze ans. Par ailleurs, il se souvenait toujours de son nom ce qui était plutôt étrange. Son nom? Ciel. Autant qu'il ne s'était jamais souvenu de sa langue maternelle et de ce qu'il s'y rattachait que son nom était resté. Enfin pour lui ce n'était qu'un simple détail.
Parmi les pierres fondu par l'acide de la guerre, les rues de goudron défoncées et les bâtiments en ruine, il se promenait par là. Seul. Pas même le vent ne soufflait sur son passage et d'ailleurs cela faisait quelques temps déjà qu'il avait disparu. En résumé: toute la nature avait disparue. Un garçon, assez jeune d'environ seize ans. Mais détrompez-vous: il était bien plus âgé. C'est pourtant bien connu: « La couverture ne fait pas le livre ». Bref. Avec un visage plutôt fin et de forme ovale l'on aurait put penser que c'était une fille et pourtant il était loin de là; ce détail le gênait beaucoup lorsqu'on le confondait avec une fille; et son regard pouvait facilement vous faire peur aussi bien qu'il pouvait vous faire rire. Mais lorsqu'on le confondait avec une fille vous devinez bien quel genre de regard il pouvait avoir avec ses yeux de couleur opposées. Oui, il avait les yeux bicolores pour l'un d'un bleu profond tel l'ancienne mer et pour l'autre d'un rouge sanglant, c'était ce qui rendait son apparence si étrange. D'ailleurs c'était pour cela qu'il essayait de cacher son ?il gauche -celui de couleur rouge bien entendu- avec ses cheveux noirs. Aussi, ces derniers faisaient ressortir sa peau si pâle, presque blanche mais pas autant qu'un mort, rassurez-vous. En tout cas, heureusement pour lui il n'y avait pas de vent sinon son ?il rouge aurait facilement été découvert par les autres. Enfin, si il y avait quelqu'un d'autre dans les environs ca en ce présent il n'y avait personne dans les rues détruites de cette ancienne métropole...
Il devait aller voir une personne en particulier aujourd'hui: le soit disant « Sage » de la ville. Même si il était rare que celui que Ciel appelle le « Vieux » invite -ou plutôt convoque- quelqu'un dans sa triste et vieille demeure, le jeune homme s'était habillé tout à fait normalement: un vieux jeans gris déchiré vers le bas et un simple T-shirt blanc plutôt large pour lui et sans aucun motif. Ses cheveux plutôt courts n'étaient pas coiffés et en fait seule sa mèche cachant son ?il gauche était peignée; enfin comme d'habitude. Il se dirigeait vers une impasse de pierre jusqu'à s'arrêter face à elle. Puis la seule porte, sur le mur gauche, s'ouvrit et un vieil homme apparut. Courbé, il regardait le jeune homme avec ses yeux gris d'un air assez mécontent...-Vous n'êtes toujours pas mort, le Vieux? Dit Ciel.
C'était habituel. Enfin, chacun a sa façon de prendre des nouvelles d'une personne, n'est-ce pas? Mais c'est l'attention qui compte. Quant au « Vieux », il cracha un juron dans sa barbe que ne put percevoir Ciel...
-Toujours aussi arrogant! Bref, il faudrait que je te parle. -Okay, comme vous voulez vieux schnock... -Et arrête de me parler comme ça! Il se mit à tousser. C'est malpoli! -Excusez-moi, j'ai été élevé comme ça! Et puis, chacun son vocabulaire. Des fois, faudrait vraiment que vous aussi soyez poli! -Bref, Tais-toi et entre!
Ciel s'exécuta sans rien n'ajouter d'autre, juste un soupir lassé. Il était tellement motivé pour écouter ce qu'avait à dire le Sage. Il s'attendait d'ailleurs au long discours qu'il lui réservait d'avance. Il observa la pièce d'un regard peu éveillé: des murs gris, des meubles en pierres grises et des chaises en métal; enfin du matériel récupéré dans les environs. Le vieux lui montra une des chaises en métal vers une table en pierre. Le vieux s'assit en face de lui, le regardant droit dans les yeux. Le Sage était vraiment assorti à son habitat. Lui aussi était gris; aussi bien par la vieillesse que par les autres problèmes posés par l'environnement misérable du monde d'aujourd'hui. Toujours aussi courbés par cette vieillesse, la voix tremblante de peur face à Ciel qui n'en avait pas l'habitude, il parla.
-Écoutes, c'est important là... -Venez en au sujet, crotte... -En fait tu es un humain.
Il y eu un long silence. Ciel sur le coup ne l'aurai pas crut et pourtant le vieux avait l'air sérieux. Il regarda ses mains. En effet, il avait longtemps mépriser les humains parce qu'ils s'étaient servit des « créatures »; ou plutôt « survivants » maintenant; pour les guerres et pour répandre le meurtre et la destruction. Alors il faisait partit de ces humains? Il ne le croyait pas, pas le moindre du monde et pourtant le Sage le faisait douter de lui...
-Comment est-ce possible? Comment? Un humain normal n'aurait jamais des yeux comme les miens, n'est-ce pas? Et il n'aurait pas la peau aussi pâle? Je suis un « survivant », je suis comme vous! -Non, tu es un humain. Si tu as la peau aussi blanche c'est parce qu'il n'y a aucune lumière! Et tes yeux ne ressemble pas non plus aux notres! Tes yeux sont des yeux d'humains! Sauf pour l'un dont je ne connaît pas l'origine, mais tu es HUMAIN! -Mais c'est impossible! Pourquoi dîtes-vous ça? Dit Ciel en colère. -Parce que tu dois accomplir quelque chose. Une prophétie lointaine... A propos du « Rêve ». et de notre monde. Il faut que tu sauve les mondes, que tu partes... Continua le vieux. -Jamais, je veux rester avec vous! -Tu ne peux pas, sinon le monde ne redeviendra jamais comme avant! Comme le dit la prophétie! -« Avant » c'était il y a longtemps! On ne peut plus rien changer, même avec une stupide prophétie! C'est inutile! On y arrivera pas, jamais... Même moi je ne peux pas, avec ou sans pouvoir! Vous ne comprenez pas, vieux schnock? Je ne pourrais pas! Cria t-il.
Il ne le voulais vraiment pas. Pourtant il devait l'accepter, toutes ces vérités: il était humain et il devait accomplir une prophétie pour sauver la planète, une impression de déjà vue dans les vieux livres de l'époque florissante de la Terre. Oui: le héros avec l'aide de ses compagnons devait combattre un tel personnage pour sauver la planète. C'était habituel. Quoi que, des fois, c'était une femme qu'il fallait sauver. Décidément, l'aventure serait vraiment comme dans ces livres, jeux vidéos et films. Finalement, il se leva brusquement de la chaise, la fit tomber violemment sans la relever. Il partit loin du sage, de cette pièce grise sans nullement regarder derrière lui. Le vieux, lui, était toujours assit, les mains jointes en prière. Quelques mots comme « protégez-le » sortait de sa bouche, suivit de quelques toussotements. Puis il se mit à se parler à lui-même, haut et fort comme si il voulait que le jeune homme entende ce qu'il avait à dire, des mots assemblés qui prenaient un aspect important, urgent.
-Nous aussi, avant, étions humains. Mais la technologie nous aura changé, mon petit Ciel. Oui, nous sommes devenus des hybrides à moitié humain et à moitié machine. Nous vivons encore mais n'avons plus de c?ur. Il faut que tu change le passé, Ciel. Vraiment, il faut que tu partes, loin, pour trouver celui que tu es... Et... Ensuite... Pouvoir... Pouvoir...
Le vieux toussa encore, délia rapidement une de ses mains de l'autre de sorte à la mettre devant sa bouche. Il n'arrêtait pas de tousser, c'était presque la nuit de sa vie bien qu'il était à moitié robot. Un robot se rouille, un robot doit se recharger. Il n'avait plus de « batterie ». Le vieil homme arrêta de tousser, voyant sa nuit se compléter d'étoile et des couleurs des ténèbres. Lorsqu'il enleva sa main, du sang était sur cette dernière. Un doux liquide carmin. Sa nuit se compléta par la lune et il s'arrêta de vivre; ou de fonctionner. Sa tête tomba sur la table de pierre, son corps déjà blanc paraissait encore plus mort qu'avant. Oui, toutes les personnes de ce monde ont toutes l'air mortes, avec leur teint pâle, presque blanc. A croire que le sang ne coulait plus en eux.
Ciel, de son côté, courrait comme si il voulait échapper à cette vérité: il était un de ceux qu'il détestait. Qui savait si il n'avait pas, lui aussi, envoyé un « survivant » à la guerre? Lui qui avait tout oublié ne savait que faire. Une fois de plus il voulait tout oublier, ne plus jamais se souvenir. Tout ce que lui avait dit le sage s'emmêlait dans sa tête. Douce souffrance. La seule chance, d'après lui, c'était que suite à cette révélation il ne se souvienne pas de ses souvenirs d'avant, lorsqu'il savait encore qu'il était humain, avant ses quatorze ans. Il se mit à courir, sous les bâtiments menaçant de s'effondrer. Quelques uns sous son passage perdirent quelques pierres. Ce n'était pas si grave: juste quelques pierres avant l'époque de la nouvelle technologie.
------------------------ Le chapitre n'est pas terminé mais je le poste tout de même... Ah oui bonne chance pour la lecture!
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| | | Maxeen
Messages : 6 Date d'inscription : 05/01/2011 Localisation : In a different world, in the twisted watch-making......
| Sujet: Re: ••Maxeen, ou la galerie tordue... Dim 9 Jan - 2:21 | |
| | Les humains. Ils sont si facilement manipulables: rien que leurs sentiments, si différents, peuvent facilement leur faire changer d'avis. Prenez par exemple: si l'Homme était face à un choix, deux solutions. L'une propose la mort d'un être cher et l'autre la propre vie de cet humain. A votre avis, que choisira cet humain? Pauvre petit être, il fera sûrement le choix de mourir pour cet être cher mais... Est-ce vraiment de la gentillesse? Non, de l'égoïsme, la gentillesse n'existe pas: il s'agit juste d'un mot pour qualifier cette forme d'égoïsme... Dans tout les cas, en ces lieux si sombres l'humain n'est plus exactement lui-même, il devient fou mais... La folie n'est-elle pas humaine? Par ailleurs, certains sont d'autant plus distrayants si l'on put dire: ni l'une, ni l'autre, ils ne choisissent aucune des deux solutions. Par choix "prédéfinis", autant dire qu'ils ont choisis la mort de cet être cher...? Mais à quoi pensent-ils? Décidément... Les humains sont des marionnettes qui perdent facilement leurs fils... Mais cela rend la vie plus passionnante sur certains points, puisque plus personne ne les manipule...? Dans les deux cas, la fin la plus prévisible est que la personne ayant survit suite au choix d'une de ces deux solutions s'en remette parfaitement: cette personne ne garde presque aucun traumatisme et refait sa vie, tranquillement. Ce n'est pas qu'elle devrait avoir tort, il s'agit juste du fait que, et de toute façon, cette même personne sera confronté à un choix... Sinon, il y a une autre fin de loin plus ennuyante: dans les deux cas, le survivant se suicide. Juste par "amour", mais ça n'existe pas...? Pur égoïsme, fantaisie...
C'est une des réalités, fatidiques. A quoi bon vivre dans cette réalité lorsque l'on sait que tout cela risque d'arriver? Autant vivre dans un autre monde, dans un rêve... Mais l'humain serait-il heureux d'être en dehors de la réalité, même si ce rêve s'avère être un cauchemar?
L'humain est attiré par le Rêve comme le papillon est attirée par la douce et blessante flamme...
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Elle ne se souvient plus de ce jour, et elle ne pourra plus jamais s'en souvenir. Et pourtant, moi je m'en souviens, à mon plus grand malheur. Non, ce jour-là il ne pleuvait pas, ce jour-là tout était gris et sombre, humide. Les murs étaient tachés d'une étrange couleur sombre que je ne pouvais percevoir, une couleur qui plus tard m'horrifierait au plus profond de mon âme. Oui, les murs. J'étais enfermée, mutilée et ce de toutes parts mais je ne devais pas montrer la souffrance sur mon visage: il fallait que « je sois forte », disaient-ils. Lui aussi le disait, face à moi. Il souriait: dans ces moments-là je le détestais, ce jour-ci encore plus...
Je ne pouvais rien déceler à cause du manque de lumière, je ne pouvais rien voir sauf mes mains presque ensanglantées et les murs juste à mes côtés, les seules présences physiques que je pouvais voir et toucher sans compter ce sol froid, gris comme ces murs. Sur les murs des traces de mains, des traces dont la couleur me laissait pourtant indifférente jusqu'à un certain moment; la couleur de ce liquide carmin sec. Il y en avait presque partout, mais ce n'était pas les miennes: je n'avais pas le droit d'avoir « l'honneur »; « horreur » dirais-je plutôt; de marquer mon passage en ces lieux. La pièce en général? Grise, sombre. Il n'y avait aucune fenêtre, juste une porte qui ne pouvait s'ouvrir que de l'extérieur. Cela faisait un certain temps que l'on m'avait enfermée, j'avais l'habitude. Enfermée, oui, dans une pièce vide démunie de toute lumière. Personne ne venait en ces lieux, sauf celle qui donnait le repas: cette personne, je ne l'ai jamais vue à cause de la lumière derrière la porte. Cette dernière, cette lumière, je voulais la revoir mais à chaque fois que cette porte s'ouvrait, je me couvrais les yeux. M'enfuir? Je ne le pouvait: j'étais enchaînée, recroquevillée sur moi-même. La porte se ferma, brusquement, dans un bruit lourd. Mais j'avais l'habitude. Je m'avançais vers le plateau: un simple bol où un liquide plutôt visqueux s'y trouvait ainsi qu'une simple cuillère d'un rouge orangé, de la rouille. Aujourd'hui, pour la troisième fois, je ne « mangerais » pas. Je regardais derrière moi: juste l'ombre. L'ombre, sombre et noire, qui vous enveloppe dans son manteau froid. « Dehors », est-ce le jour ou bien la nuit? Quel temps fait-il? Je n'avais pas le droit de parler, sinon...
« […] Sors de là! »
La porte s'ouvrit dans un grand fracas. Enchaînée, comment pouvais-je sortir? Je sentis soudain un grand coup sur la tête. J'ai mal. Je n'arrive plus à me relever. J'ai mal. Je sombre. Je ne vois plus rien. Où vais-je? Pourquoi m'a t-on frappée? Je n'y comprends plus rien: que compte t-ils faire de moi? Je les entends, ricaner. Je ne les vois pas, mais les entends. Ils parlent. « Cuivre »? « Transformation »? « Réaction chimique »? J'entends tout, mais j'ai tellement mal. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je sombre. Les ténèbres me prennent encore dans leur bras, doucement, mais je me sens attachée... Mais? Que font-ils? Arrêtez... ARRÊTEZ!!! Je lâche un cri, j'ai mal. Je sens quelque chose couler le long de mon visage. Quelque chose de liquide, de chaud. Et quelque chose me coupe, me tranche et me saigne. Pourquoi ricanent-ils? Pourquoi? J'ai mal, moi. Mais je ne peux rien y faire: je ne peux pas bouger. J'ai mal. J'ai mal...
Je me réveille, j'ai l'impression d'avoir été tranchée, découpée... Mais ce n'était qu'un rêve. Pourtant, j'ai eu tellement mal. Encore un de ces rêves, est-ce vraiment ce qui va m'arriver? La dernière fois que j'ai fais ce genre de rêve, je... … La porte s'ouvre, le plateau s'avance grâce au bras qui se retire par la suite pour refermer cette porte. Ce sera la troisième fois que je ne mange pas. Un bol où règne un liquide plutôt visqueux et une cuillère rouillée. Une heure, deux heure. Que le temps est long. Une heure, et...
« […] Sors de là! »
Je ne le peut, je suis enchaînée... Un coup sur la tête, apparemment, il s'agissait d'une barre en fer. Je déteste ces rêves que ces hommes en blancs qualifient de « prémonitoires », car ils me font vivre les choses avec effroi en ces lieux. Je souffre deux fois à chacune de leurs expériences. Oui, je suis un « cobaye », un être que les scientifiques utilisent pour leurs multiples expériences, aussi affreuses soient-elles. Et moi, je dois les endurer. On me transporte, me traîne au sol. Je vais encore avec des égratignures au dos, des traces ancrées dans mon âme. Quelqu'un me pose lourdement sur une table en fer, désinfectée. Oui, ces scientifiques prennent soin de leur matériel pour que leurs expériences puissent réussir avec succès mais étrangement, ils ne prennent pas soin de leurs sujets d'expériences. Pourtant, nous ne sommes que deux. Lui, et moi. En pensant à lui, je ne peux qu'être en colère. Tandis que lui dit que la vie « vaut le coup » d'être vécue, moi je ne songe qu'au repos éternel. Ils ricanent, ils pensent déjà à ce qu'ils vont me faire. Deuxième fois que je vais vivre cette expérience, comme toutes les autres fois. Je suis leur sujet favori, en effet je peux me « régénérer » rapidement, plus rapidement que la moyenne en tout cas. Ils parlent de la même chose que dans ce maudit rêve: « Cuivre », « Transformation », « Réaction chimique ». J'ai mal, je sens les ténèbres qui veulent m'emporter. Pourquoi à chaque fois je n'arrive pas à les rejoindre? Voir cette fameuse lumière, au bout du tunnel. Non... Arrêtez... Je n'en peux plus... ARRÊTEZ!!! Et je cris. Je sens ce liquide chaud couler sur mon visage: cette fois-ci, ils opèrent sur mon visage, mes yeux plus précisément. « Inhumains »? Justement, au contraire, ils sont « humains ». Je le sais: les humains sont tous égoïstes. Je les connaît de mieux en mieux. Non, la gentillesse n'existe pas en ce monde...
Finalement, comme dans mon rêve, je me réveille, mais avec un bandage couvrant mes yeux. Je ne peux plus rien voir. Je l'entends, frapper sur le mur droit de sa pièce. Il m'appelle. Je rampe jusqu'à lui: je me sens tellement lourde. Mais quand va t-il arrêter de frapper ce mur? Veut-il que les « gardiens » viennent? Les « gardiens »? Ce sont ceux qui nous « punissent », avec leur fouet. A chaque fois; ou par pur « plaisir »; ils viennent nous punir souvent parce que l'on fait trop de bruit. Ils ne vont pas plus loin, heureusement. Arrêtes! Mais arrêtes de frapper ce mur!
« […], tu m'entends? »
Oui... Je t'entends encore, malheureusement dans un sens. Mais remarque, ça prouve que tu es toujours en vie! Alors, toujours décidé à vouloir « profiter » de la vie? Ici, c'est impossible... Je me demande quand l'on pourra se revoir: cela fait tellement longtemps! Tu dois avoir grandis...
« Mais oui! Et lorsqu'on sortira, je te promet de rester avec toi! Mais tu es bizarre: pourquoi tu demande quand est-ce que l'on pourra se revoir? Bah, c'est pas grave. En tout cas, oui, j'ai grandis, et je suis sûr et certain d'être plus grand que toi! »
Tu n'est qu'un gamin. Encore enfant dans ta tête. Et moi aussi, j'ai grandis! Enfin bref... N'oublies pas ta promesse, celle que tu viens de faire, car sinon je t'en voudrais toute ma vie! Bref, je te laisse où « ils » vont venir... « Ils » ne viennent pas, je n'entends rien. Enfin, normalement. Comme j'ai une ouïe plus fine que les autres à force de chercher à savoir si « ils »; les gardiens; vont venir. Tient, étrange? Normalement, à cette heure-ci, ils font leur ronde...? J'entends des cries... Juste à côté! Ce sont eux, les gardiens, mais que se passe t-il? La porte s'ouvre. Comme je ne suis pas enchaînée, je peux ramper jusqu'à elle. Ce ne sont pas les gardiens, non, c'est... Impossible! Mais comment as-tu fais! Arrête de sourire, et dis-moi plutôt ce que tu as fais? Comment as-tu pus sortir?
« Poses pas de question et viens, sinon les vieux croutons vont nous rattraper! Tu vois, je tiens ma promesse! Je t'emmène avec moi, et comme ça on pourra profiter de la vie, tous les deux, ensemble! »
Quel gamin tu fais. En tout cas, tu as bien grandis... C'est étrange, de se revoir dans ces circonstances. Mais au fait, sais-tu où est la sortie? Tu m'as l'air bien sûr de toi? Bien que je sache que tu es toujours comme cela, et ce depuis notre première rencontre, je ne t'ai jamais vu aussi sûr de toi...! Enfin bref, allons...
« Je vois la sortie! »
Je sais que j'ai encore un bandage sur les yeux, mais je n'avais pas besoin de le savoir: tu accélères toujours le pas lorsque tu trouves quelque chose! Tu es vraiment un gamin. Définitivement. Mais... Merci... De nous avoir sortis de là...
« Tu rougies... Tomate! »
Mais que racontes-tu! Je... Je ne rougie pas! Je suis juste... Gênée... Et d'ailleurs, je ne suis pas une tomate! Du moins, je ne pense pas... Mais dépêchons-nous, allons loin avant qu'ils ne nous rattrapes!
« Oui~ Je sais, je sais! Mais laisses-moi me réjouir de te voir! »
Tu sais ce que je vais dire? … Je les entends, dépêchons-nous! Vite! Vite! Cachons-nous derrière cet arbre, en vue de notre force physique, ils devraient croire que nous sommes allé encore plus loin! Mais il nous faut trouver un village, où nous cacher, d'accord? Mais... Qu'est-ce que?! Pourquoi tu saigne, pourquoi? Que t'ont-ils fait? Une blessure? Non, reste, reste! Ne t'endors pas! Ne me souries pas comme ça! Je ne veux pas, c'est moi qui aurait dût mourir, pas toi! Non, ne ferme pas les yeux, tu m'avais promis! Tu m'avais promis de rester avec moi! … Menteur, tu es un menteur! Et pourquoi je pleure pour quelqu'un comme toi?! Puis pourquoi je reste là?! … Pourquoi... POURQUOI?! Non... Mais que-?!Je ne les ai pas sentit revenir. Ils m'ont eue... Je dois me défendre... Je n'y arrive pas, je sombre encore et encore. Pourquoi... Je déteste, je LES déteste! Eux, et leurs fichus produits! De l'aspirine, j'aurais dût m'y attendre... Je... Je... Non, je ne veux pas! Mais finalement, je finis par me retrouver dans cette pièce, sur cette table, saignée. Pourquoi je pleure, pendant qu'eux rient? Je ne comprendrais jamais rien, je veux... M'endormir... A tous jamais.
Lorsqu'elle se réveilla, elle ne vit que son reflet dans un miroir juste en face d'elle. Elle ne savait plus comment se définir. Des hommes en blancs, avec des tâches rouges sur leur tenue, la regardait comme si elle était quelque chose d'exceptionnel. « Nous avons réussis! » criaient-ils. Elle ne les comprenaient pas. Que faisait-elle en ces lieux? Elle ne comprenait rien. Encore une fois, ils s'exclamèrent de joie. Elle prit un outil, tranchant. Elle les regarda, ils avaient soudain l'air terrifier. Pourquoi avait-elle envie de les « tuer », de ne plus les voir bouger? Elle lança l'outil tranchant sur l'un des trois hommes. Cet outil perça le cou de cet homme. Les deux « survivants » furent terrifier, ils essayaient de s'échapper mais... Avaient-ils oubliés qu'ils avaient fermé à clef? En tout cas, des seringues, des scalpels et d'autres outils furent lancer par la jeune fille. Elle les regarda, l'un lâchant son dernier soupir tout en disant « Je te maudit... Von... Rosen... » et ce fut la fin. « Pour lui. » voilà ce qu'une voix lui dit, un murmure. Qui était-ce? En tout cas, ce n'était plus qu'un détail. A présent, elle devait partir mais avant...
« Que ces humains sont stupides! Croire que je les laisseraient s'échapper pour ce qu'ils lui ont fait! Mais... De qui je parle? … J'ai l'impression que ma tête s'embrouille... Enfin, j'aimerais bien savoir de qui je parlais... C'est étrange, je pense à cette personne et mon cœur s'emballe... Tient, une lettre! C'est... Étrange... »
Elle l'ouvrit pour y découvrir... Un « Joker », une des cartes de ce jeu dont parlait souvent les gardiens. Par la suite, cette carte se mit comme... A brûler, sans nullement toucher la jeune fille qui n'avait pas la sensation de chaleur. En fait, ce ne fut que le dessin qui brûla. Par la suite, le noir laissa place à du blanc puis un « As de Cœur » se dessina, un cœur jaune presque doré. Mais cette forme inconnue à la jeune l'énerva étrangement, comme si elle ne voulait pas voir cette forme. Alors la carte fut déchirée en deux. Mais elle en était sûre: une carte, même son dessin, ne pouvait brûler comme ça: c'était encore l'effet d'une droguer. La réalité: c'était bel et bien un As de Cœur, il y avait juste une tâche de sang couvrant légèrement le cœur mais cette trace fut posée par Maxeen. Un doux liquide carmin si effroyable. Mais passons. Par la suite, elle se sentit défaillir. « Ne pas s'endormir », se disait-elle, « Ne pas fermer les yeux ». Mais ses paupières couvrirent ses deux pupilles. Elle s'effondra, sur le sol. Quelqu'un lui parlait. Elle ne savait qui, mais quelqu'un lui parlait. Une voix inconnue. Par la suite, elle se réveilla...
Elle n'était plus dans ce laboratoire, mais dans un lieu sombre. Où était-elle? Elle se releva, doucement, et se rendit compte que sa tenue avait changée. Elle était tout de blanc vêtue, une couleur qui sied parfaitement à son teint clair. Une robe blanche lui arrivant jusqu'aux genoux, de simples ballerines, des gants à un doigt, un ras-le-cou en dentelle. Tout était en soie, avec des dessins de roses et épines peu visibles brodés pour la robe, et pour finir une rose dans ses cheveux, une rose tout aussi blanche. A ses côtés; bien qu'elle n'y prêta attention qu'après avoir jeté un regard autour d'elle; un simple sabre, étrange, sur lequel était gravé deux mots séparés par un tiret: « Black-Heart ». C'était donc le nom de cette arme. La jeune fille prit donc l'arme avec elle. Par la suite, que se passera t-il? Nul ne le sait, et peut-être ne le saura jamais. Avec le temps, tous s'oublie tellement vite et les souvenirs, peu à peu, disparaissent...
A vous pour toujours, à jamais dans ce rêve, [...]... Histoire inspirée du contexte d'Alice Humans Sacrifice | |
| | | Yuki Yamato
Messages : 11 Date d'inscription : 03/12/2010 Age : 27
| Sujet: Re: ••Maxeen, ou la galerie tordue... Dim 9 Jan - 20:21 | |
| Super *O* J'adores tes dessins et tes montages . La suite je lirai plus tard x) tu me fait penser a mettre ma fiction 8D | |
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| Sujet: Re: ••Maxeen, ou la galerie tordue... | |
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| | | | ••Maxeen, ou la galerie tordue... | |
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